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时间:2023-06-13 17:45:05 来源:网友投稿

Reportage d’Ouganda par GODFREY OLUKYA

La Chine et la FAO soutiennent l’Ouganda dans sa quête d’autosuffisance alimentaire

Selon le Bureau ougandais des statistiques,l’agriculture représente 80 % de l’économie du pays.C’est pourquoi le ministre ougandais de l’Agriculture, de l’Industrie animale et de la Pêche, Frank Tumwebaze, a récemment souligné que le gouvernement considère l’agriculture comme un secteur stratégique et qu’il apprécie tout pays ou organisation qui soutient le développement de ce secteur.

Le Président ougandais Yoweri Museveni a salué l’initiative de la Chine et de la FAO de mettre en place des projets de coopération Sud-Sud (CSS) pour améliorer la production alimentaire en Ouganda.Il a reconnu l’importance de la Chine en tant que source d’inspiration pour son pays dans le domaine de l’agriculture, et a exprimé sa satisfaction de voir de nombreux experts agricoles chinois partager leur savoir-faire avec les agriculteurs locaux.

En 1973, la Chine a envoyé des experts pour lancer le programme de riziculture de Kibimba, situé dans le district de Bugiri, à environ 17 km à l’est de Kampala,capitale de l’Ouganda.Aujourd’hui, cette rizière est la plus grande du district, s’étendant sur une superficie de 4 km de long et 2 km de large.

Grâce à la collaboration entre la Chine et la FAO dans le cadre des projets de CSS, l’Ouganda a considérablement progressé dans le domaine de la production alimentaire, devenant aujourd’hui autosuffisant et un acteur clé de la région en matière d’approvisionnement alimentaire.

La CSS est un mécanisme qui encourage le partage de solutions de développement, de connaissances,d’expériences et de bonnes pratiques, de politiques, de technologies et de ressources entre les pays du Sud.

Depuis 2009, la FAO, l’Ouganda et la Chine collaborent pour mettre en place des projets de CSS visant à surmonter les contraintes qui affectent les principaux sous-secteurs agricoles, notamment les cultures, la pêche et l’élevage, ainsi que les produits de base qui en découlent.

Selon Charlotte Kemigisha, porte-parole du ministère ougandais de l’Agriculture, de l’Industrie animale et de la Pêche, les projets mis en place depuis 2009 ont donné des résultats remarquables.Ils ont permis de quadrupler la production de riz, d’augmenter la production laitière et d’améliorer la production aquacole grâce à des techniques d’alimentation des poissons à faible coût.Ces projets ont également contribué à augmenter les revenus des producteurs de riz-poisson,de millet des oiseaux et de champignons.

D’après Stanley Mukwasi, agent commercial au ministère du Commerce, de l’Industrie et des Coopératives,la coopération entre la Chine et la FAO a permis à l’Ouganda de devenir un important fournisseur alimentaire de la région.En effet, le pays exporte actuellement beaucoup de maïs et de haricots au Kenya en raison de la pénurie de nourriture causée par la sécheresse.L’Ouganda fournit également du maïs au Soudan du Sud, à la République démocratique du Congo et à la Tanzanie.

L’Ouganda est un pays qui bénéficie d’une position géographique stratégique, situé à la source du Nil, et qui dispose d’importantes ressources naturelles, notamment des sols fertiles et des précipitations régulières sur une grande partie du territoire.Il n’est donc pas étonnant que l’Ouganda soit considéré comme le grenier alimentaire de la région, comme l’a souligné M.Mukwasi.

La Communauté d’Afrique de l’Est, qui compte l’Ouganda, le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda et le Burundi, représente un marché de 283,7 millions de personnes pour les aliments produits en Ouganda.Cela souligne l’importance stratégique de ce dernier en tant que fournisseur alimentaire de la région.

Depuis 2009, la FAO, l’Ouganda et la Chine collaborent pour mettre en place des projets de CSS visant à surmonter lescontraintes qui affectent les principauxsous-secteurs agricoles, notamment lescultures, la pêche et l’élevage, ainsi queles produits de base qui en découlent.

Le 20 janvier, la FAO et les gouvernements ougandais et chinois ont lancé la troisième phase du Programme de CSS FAO-Chine-Ouganda.Ainsi, l’Ouganda recevra un financement de 12,6 millions de dollars pour soutenir le développement du secteur agricole dans le pays.

La vice-présidente ougandaise Jessica Alupo a remercié la FAO et le gouvernement chinois lors de l’atelier de lancement du projet à Kajjansi.Le projet s’inscrit dans une stratégie globale de sept piliers pour renforcer le secteur agricole en Ouganda, comprenant l’inclusion financière, la production, le stockage, la transformation, la commercialisation, les infrastructures et les services économiques.

Au cours de cette nouvelle phase, le projet prévoit d’aider plus de 9 600 bénéficiaires répartis dans 20 districts, dont environ 7 000 petits producteurs de riz et de millet des oiseaux, 1 000 éleveurs et plusieurs centaines de pisciculteurs.

Le ministre d’État ougandais en charge de l’industrie animale, Bright Rwamirama, a salué l’impact positif des projets d’assistance technique FAO-Chine sur plus de 11 000 agriculteurs en Ouganda.Il a exprimé sa confiance dans le soutien des coopérants chinois et de la FAO pour améliorer la production de riz hybride,de millet des oiseaux, de bétail et d’aquaculture dans le pays.

L’ambassadeur de Chine en Ouganda, Zhang Lizhong,soutient l’exportation de produits ougandais à haute valeur ajoutée vers la Chine grâce à la dernière politique de droits de douane nuls.Il a affirmé que la modernisation chinoise offrirait de nouvelles opportunités de développement pour l’Afrique et encouragerait les pays africains à suivre des voies de développement adaptées à leurs conditions nationales.

Priya Gujadhur, représentante adjointe de la FAO en Ouganda, a soutenu que la nouvelle phase du projet de CSS travaillerait en étroite collaboration avec le secteur privé pour encourager la valeur ajoutée, faciliter le commerce national, régional et international, tout en soutenant le programme d’agro-industrialisation de l’Ouganda, et en s’assurant que personne ne soit laissé de côté.

Les phases I et II ont été réalisées dans le cadre d’un accord de partage des coûts entre les gouvernements de la Chine et de l’Ouganda et la FAO.La Chine a offert des ressources financières et un soutien technique,tandis que l’Ouganda a fourni des contributions en nature telles que l’hébergement et le transport pour les experts, et la FAO a apporté un appui technique.Les projets ont permis aux agriculteurs ougandais d’améliorer les technologies pour produire du riz, du millet des oiseaux, du maïs, des fruits et des légumes,ainsi que pour la reproduction animale.

En 2009, un programme de CSS FAO-Chine a été lancé avec une contribution initiale de 30 millions de dollars de la Chine, suivie de deux autres promesses de 50 millions de dollars en 2014 et 2020.Le programme soutient le développement agricole et la sécurité alimentaire à travers 25 projets nationaux,régionaux, interrégionaux et mondiaux, touchant plus de 100 000 bénéficiaires directs et plusieurs centaines de milliers de bénéficiaires indirects en milieu rural.

Des techniciens réparent un drone dans une rizière à Lukaya, dans le district de Kalungu en Ouganda, le 2 juin 2021.Les drones sont utilisés dans le secteur agricole pour la surveillance et la pulvérisation de pesticides, ce qui permet de réduire les coûts et d’améliorer l’efficacité de la production.

Un employé ougandais discute avec un expert chinois en aquaculture au Centre de recherche et de développement de l’aquaculture à la périphérie de Kampala, capitale de l’Ouganda, le 21 décembre 2022.

Abdu Munakole, un fermier âgé de 42 ans, est l’un des nombreux bénéficiaires du programme de CSS.Grâce à l’expertise apportée par les experts chinois en matière d’élevage de poissons et de porcs, ainsi que les connaissances acquises auprès d’autres villageois ayant suivi des formations similaires, il a réussi à améliorer ses compétences et sa production.« Je suis désormais plus riche qu’avant », a-t-il affirmé.CA

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